N'est pas maître qui veut

N'est pas maître qui veut

Beaucoup se parent du titre de «Maître», mais en approfondissant

certains personnages, il est une évidence qui saute aux yeux de ceux qui, dans la sincérité, se sont engagés sur le long chemin (Do) des arts martiaux traditionnels japonais au contact de maîtres authentiques et sur le terrain, dont la plupart hélas, ont disparus. Ceux-là seuls son crédibles. Ce qui n'est rien en notre monde moderne où les méthodes nouvellement inventées fusionnent de toutes parts, autant qu'elles intriguent parfois, d'autant qu'elle se ressemblent toutes le plus souvent.


Il n'est pas difficile d'admettre que chaque pratiquant, en fonction de son expérience acquise et de son tempérament  voire de sa morphologie, ait sa manière propre d'appliquer une technique. Ce qui explique parfois aussi, qu'on préfère un expert à un autre au sein d'une même école. C'est un choix qui appartient à chacun, sans pour autant prétendre qu'il soit meilleur qu'un autre, mais seulement différent. Les goûts changent et les certitudes aussi. C'est ainsi ! Les titres et diplômes aussi mirobolants qu'ils soient, fusionnent le long des pages de magazines spécialisés à ne savoir quoi penser et surtout, savoir qui a reconnu qui. Pourtant, il existe encore de nos jours certains maîtres qui ont vécu et vivent encore la tradition de par leurs actes, leur manière de constamment évoluer et leurs publications. Ils ont parcouru au pays du Soleil Levant, cette longue route et ont réussi dans leur chair le prix de la connaissance. 


C'est eux qu'il faut écouter avec attention, avant que leur expérience ne disparaisse parmi les méandres de l'histoire. Je  conseille vivement de lire « Self & Dragon » n025 et les suivants pour ce qui concerne nos activités dans lequel Me Maroteaux, en quelques pages, démontre régulièrement depuis une quinzaine d'années qu'il est chroniqueur, au même titre que ses éditoriaux dans A.G.K depuis trois décennies, à la fois son érudition dans ce domaine, en remettant à leur place les instants historiques et parfois les pendules à l'heure de la grande aventure des arts de combat japonais, notamment de l'école Takeda-Ryu fondée par Ichio Oba au siècle dernier. Ce dernier en effet, étant l'instigateur du nom Takeda-ryu donné à son école (Ryu-ha) appliquée de nos jours, lequel avait voulu donner le nom de cette illustre famille
par respect de la lignée de ses prédécesseurs. Quelques lignes pour avoir toute la compréhension du Japon médiéval et la transmission en France dans certaines écoles, dont un grand nombre en bénéficient, même si certains oublient parfois qui a été leur initiateur ou qu'ils cherchent en vain ailleurs, ce qui n'existe que dans leur esprit. On ne peut rien à cela ! Au même titre que les enfants qui croient que chez les autres, c'est toujours mieux que chez leurs parents. C'est différent,
voilà tout !

Article publié par l'auteur dans la revue AIKI GOSHINDO Kaishi n°97 avril 2025

Informations

L'Aïki Metz est une école d'arts martiaux traditionnels japonais.

Gymnase de l'abbé Risse, 7 rue d'Enfer, Metz, France

Tel : 06 72 61 28 47

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